Constitué d’environ 300 ethnies concentrées dans trois grands groupes (Bantous, semi-Bantous et Soudanais) et dont les traditions, les modes de vie et les coutumes diffèrent notamment pour ce qui concerne les chefferies traditionnelles, le Cameroun est un État laïc où coexistent des catholiques, des protestants, des orthodoxes, des musulmans, des animistes et les adeptes d’autres religions et qui compte environ 240 langues nationales. Le français et l’anglais en sont toutefois les langues officielles.
Sur le plan ethnique, on considère les Bassa, les Béti, les Pygmées, les Maka, les Bakundu, etc. comme des Bantous tandis qu’au rang des semi-Bantous on classe les Bamoun, les Tikar, les Bamiléké, les Gbaya… Enfin, la composante des Soudanais regroupe les Toupouri, les Mousgoum, les Foulbé, les Mafa, les Massa, les Arabes-Choas, les Moundang, etc.
Le Cameroun a plusieurs grandes villes parmi lesquelles Yaoundé, la capitale politique qui compte trois millions d’habitants environ. Douala, la capitale économique, est peuplée de plus de 4 millions d’habitants. Les autres cités que sont Garoua, Bafoussam, Maroua, Bamenda, Kribi, Bertoua sont des villes moyennes.
Depuis novembre 2016, les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest (NOSO) du Cameroun connaissent des mouvements de contestation animés par des revendications d’indépendance qui ont évolué vers un conflit armé opposant les forces camerounaises aux sécessionnistes. Ce conflit armé entraîne de nombreuses violations des droits de l’Homme, a provoqué une grave crise humanitaire et a déjà sapé l’activité économique des deux régions concernées. Selon diverses sources, plus de 3000 personnes auraient été tuées depuis le début de la crise. Un grand dialogue national présidé par le Premier ministre a été organisé en 2019. Par la suite, deux lois ont été adoptées dont l’une portant promotion des langues officielles et l’autre portant code général des collectivités décentralisées qui prévoit notamment la mise en place d’un statut spécial des régions du NoSo.
Depuis 2013, les attaques menées par le groupe terroriste Boko Haram (notamment dans la partie septentrionale du Cameroun) ont diminué en intensité mais la menace demeure.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NoSo), des revendications d’indépendance se sont muées en un conflit armé qui oppose les forces de défense et de sécurité camerounaises aux sécessionnistes depuis novembre 2016. Cette situation freine l’activité économique, donne lieu à une sérieuse crise humanitaire et entraîne de régulières violations des droits de l’homme dans ces régions. Dans le cadre de la recherche de solutions, un grand dialogue national a été organisé en 2019 et a notamment donné lieu non seulement à l’adoption d’une loi portant promotion des langues officielles mais aussi à celle d’une loi portant code général des collectivités décentralisées qui prévoit principalement la mise en place d’un statut spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
S’il est vrai que des dizaines de partis politiques ont été légalisés au Cameroun, il n’en reste pas moins vrai que quelques uns seulement siègent à l’assemblée nationale. On y trouve en effet le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir depuis 1982, l’Union nationale pour la démocratie et le Progrès (UNDP), qui comptabilise 6 sièges, le Social Democratic Front (SDF) qui y compte 5 députés, le Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) qui a aussi 5 députés, l’Union pour la démocratie du Cameroun (UDC) représentée par 4 députés, le Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC) qui compte 3 sièges, le Mouvement démocratique pour la Défense du Cameroun (MDDC) qui a 2 sièges et l’Union pour un mouvement social( UMS) qui en a autant. Ayant choisi de boycotter le double scrutin du 25 novembre 2019, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ne siège pas à l’assemblée nationale du Cameroun. Il en est de même pour l’Union pour les populations du Cameroun (UPC).
Pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, le Cameroun est richement doté en ressources naturelles (pétrole et gaz, minerais et bois précieux) et agricoles (café, coton, cacao, maïs et manioc). Il a une croissance non inclusive qui représente néanmoins plus de 40 % du PIB de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Son économie est la plus diversifiée de la région tout en étant toutefois très dépendante des productions non transformées (bois, cacao, hydrocarbures, café, coton, huile de palme, etc.).
La production pétrolière nationale est quant à elle régulièrement orientée vers la baisse. La mise en exploitation des réserves de gaz représente néanmoins une opportunité non négligeable en matière de ressources financières. L’activité dans le secteur non-pétrolier demeure relativement dynamique en dépit de la persistance de difficiles conditions économiques (lenteurs dans le processus d’apurement des arriérés de paiement de l’État, dégradation des conditions sécuritaires et du climat des affaires, chute de la commande publique).
Au Cameroun, la saison touristique s’étale sur toute l’année mais la chasse sportive qui se pratique dans la partie septentrionale du pays a lieu de novembre à mai soit, d’une manière générale, pendant la saison sèche qui commence en novembre et prend fin en avril.
Véritable Afrique en miniature, le Cameroun regorge d’attractions et tous les types de tourisme sont possibles dans ce pays. Le touriste peut y apprécier le développement de l’écotourisme et visiter le parc national de Korup qui est l’une de forêts humides les plus conservées d’Afrique.
Les 400 kilomètres de côte atlantique constituent une formidable aire de tourisme balnéaire. Les attractions sont en effet diverses et vont des chutes aux baies inoubliables en passant par des îles, des mangroves et des plages naturelles et sablonneuses. A cela, on peut ajouter la pêche au large pratiquée de manière industrielle ou artisanale.
Au regard de l’importance de la préservation de l’environnement, certains sites sont protégés pour des raisons écologiques, scientifiques et touristiques. C’est le cas des Sites de Mayo-Rey où se trouvent des empreintes fossilisées de dinosaures. La Réserve du Dja est classée patrimoine de l’humanité par l’Unesco et l’on trouve des espèces végétales vieilles de plusieurs millions d’années au parc national de Korup. Classé site international pour l’ascension du fait de la flore qui y date du quaternaire, le mont Cameroun dont les 4.070 mètres de hauteur surplombent la côte Ouest a quant à lui une pluviométrie très élevée (au niveau du Cap Debunscha) et fait l’objet d’un vaste projet de valorisation. C’est aussi un volcan encore en activité dans la mesure où sa dernière irruption eut lieu en mars 2000.
Sept parcs nationaux complètent l’éventail des opportunités touristiques qu’offre le Cameroun. Plus connu, le parc de Waza est situé dans l’extrême Nord. On y trouve la plupart des animaux représentatifs de la faune africaine à savoir des girafes, des panthères, des éléphants, des antilopes, des lions, des gorilles, des rhinocéros noirs, des hyènes, des buffles, des antilopes, des guépards, des hippopotames, des damalisques, etc… La réserve faunique de Boubandjida, dans l’Adamaoua, est aussi une destination prisée.
À côté du tourisme de safari et de chasse, la pratique du tourisme culturel est possible au Cameroun. Ici, la diversité dans l’art de vivre, de faire la cuisine, de varier le folklore, d’imaginer l’habitat, est unique. Outre le bilinguisme en vigueur sur le périmètre national, le riche patrimoine historique et la qualité de l’artisanat font la fierté des camerounais.
Le touriste a aussi la possibilité de visiter tant le Mont Manengouba que le centre climatique de Dschang qui se trouve à 10.800 mètres au-dessus du niveau de la mer et qui est un excellent lieu de relaxation.
- Nom officiel : République du Cameroun / Republic of Cameroon
- Nature du régime : République
- Membre de l’Organisation de la conférence islamique (1975), de l’Organisation internationale de la Francophonie (1991) et du Commonwealth (1995)
- Chef de l’État, Président de la République : M. Paul Biya
- Premier Ministre, Chef du gouvernement : M. Joseph Dion Nguté
- Superficie : 475 442 km²
- Population : 27 millions d’habitants environ
- Capitale : Yaoundé
- Villes principales : Douala, Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Maroua
- Langue officielle : français, anglais
- Monnaie : Franc CFA (1EUR = 655,96 XAF)
- Fête nationale : 20 mai
- Fêtes religieuses: Vendredi Saint, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Noël, fin de Ramadan, fête du Mouton.
- Fêtes légales: Jour de l’An, fête de la Jeunesse (11 Février), fête du Travail (1er Mai), Fête nationale (20 Mai).
- Températures minima et maxima: De 23 à 31°C en janvier et de 21 à 35° C en juillet.
- Code ISO du Pays: CM
- Décalage horaire: Une (1) heure de plus que le Temps Universel (TU)
Frontières en KM
- Côtes : 412
- Centrafrique : 800
- Congo : 523
- Gabon : 298
- Guinée Equatoriale : 189
- Nigéria : 1 690
- Tchad : 1 094
Tel : (+237) 233 50 15 15
Web : www.airfrance.com/cm
Tel : (+237) 233 50 15 15
Web : www.airleasing.com/cm
Tel : (+237) 220 20 20 06
Web : www.flyasky.com
Tel : (+237) 233 43 94 98
Web : www.kenyaairways.com
Tel : (+237) 233 42 29 88
Web : www.royalairmaroc.com
Tel Ydé : (+237) 222 22 97 37
Tel Dla :(+237) 233 42 29 29
Tel : (+237) 233 43 01 67
Web : www.flyethiopian.com
Tel : (+237) 233 42 76 27
Web : www.myairnigeria.com
Tel : (+237) 233 42 51 61 | 233 42 53 27
Web : www.airleasing.com
Tel : (+237) 233 50 55 55
Web : www.camair-co.com
Tel : (+237) 679 53 66 00
Localisation: 11027 avenue du maréchal Foch